Prédiction du Q.I d’un individu sur base de son génome.

L’intelligence est un trait hautement génétique et polygénique, comme la taille. De nombreux gènes sont en jeux, chacun ne faisant varier le résultat final que de quelques points ou de quelques millimètres. Un individu très intelligent aura ainsi une version favorable de la plupart des gènes augmentant l’intelligence.

L’analyse génétique est en plein essor. Des sociétés comme 23andme permettent de séquencer les parties variables de votre génome, et d’autres sociétés comme www.dna.land vous proposent d’analyser, à partir des données brutes disponibles sur 23andme, les versions de gènes (les allèles) que vous possédez pour les gènes impliqués dans l’intelligence générale. A partir de là, ils peuvent estimer votre “Q.I le plus probable”. A l’heure actuelle, seule une petite partie de ces gènes a été mise en évidence, de sorte que l’estimation possible est extrêmement peu précise.

Ci-dessous une analyse effectuée par dna.land à partir des données génétiques brutes de 23andme.

La personne séquencée possède une version favorable, augmentant l’intelligence générale, de la plupart des gènes analysés.

Ci-dessous, les 16 gènes pris en compte pour l’analyse. Ils ne sont responsables que d’une petite partie de la variance intellectuelle totale. Les autres gènes sont encore inconnus à ce jour. A noter également: la fréquence de ces gènes varie en fonction de la race des individus (colonne 6). La plus haute intelligence des est-asiatiques, des ashkénazes ou des européens est avant tout due à une plus haute fréquence d’allèles augmentant l’intelligence dans le génome de ces populations.

Avec les avancées en génétique et tandis que de nouveaux gènes impliqués dans les variations intellectuelles seront détectés, cette estimation va devenir de plus en plus précise et la marge d’erreur va se réduire. Il sera possible d’ici quelques années d’estimer avec une relative précision l’intelligence d’un individu sur base de son génome. Ceci sera également très utile pour effectuer une sélection embryonnaire préimplantatoire. Lorsqu’un couple désirera avoir un enfant, une centaine (voire d’avantage) d’embryons à un stade très précoce de quelques cellules seront développés à partir de spermatozoïdes du père et d’ovocytes de la mère. L’ensemble de ces embryons seront rapidement séquencés et celui avec la plus haute fréquence d’allèles augmentant l’intelligence sera sélectionné et implanté dans l’utérus maternelle. Cette procédure permettra d’augmenter significativement l’intelligence de génération en génération.

https://www.intelligence-humaine.com/genetique-intelligence/

Qu’est-ce qui a fait que l’Europe fut grande ? Et qu’est-ce qui pourrait la détruire ?

Conférence d’Helmuth Nyborg (septembre 2017).

Le professeur Nyborg explique que les climats rudes de l’hémisphère nord ont permis l’emergence, par sélection naturelle, de races avec un haut Q.I, un cerveau plus volumineux et un haut niveau d’altruisme.

Ceci étant, l’immigration massive de populations venant des zones plus proches de l’équateur, n’ayant pas subi cette sélection par le froid et ayant en conséquence un cerveau plus petit, un Q.I plus bas et un plus faible niveau d’altruisme, est sans doute une des plus grandes menaces qu’ait connue l’Europe dans son histoire.

Gradient sud-nord pour l’intelligence, la capacité crânienne et l’altruisme

L’augmentation de la taille du cerveau, du Q.I et de l’altruisme (pour une meilleure coopération) fut une adaptation au climat froid (particulièrement durant la période glaciaire principale, entre -30.000 et -10.000) car ces trois traits étaient davantage nécessaires à la survie dans ces milieux.

On trouve, comme l’explique déjà Montesquieu (théorie des climats), un gradient sud -nord pour le Q.I, la taille du cerveau et le niveau d’altruisme, ces trois traits augmentant du sud vers le nord.

Gradient sud – nord pour le niveau d’altruisme (l’altruisme augmente du sud vers le nord)

Gradient sud – nord pour le Q.I

Gradient sud – nord pour la taille du cerveau (la taille du cerveau augmente du sud vers le nord

 

Top 5000 des champions d’échecs

Emil OW Kirkegaard a analysé le top 5000 des meilleurs joueurs d’échecs mondiaux et les a classé par pays d’origine. La proportion de ces maitres d’échecs par pays corrèle très positivement avec le Q.I moyen national (tableau ci-dessous). Les pays est-asiatiques sont des outlayers qui malgré un haut Q.I moyen n’ont que peu de champions d’échecs, ceci pour des raisons culturelles.
L’intelligence est un élément essentiel dans la performance au jeu d’échec. Les ashkénazes y sont massivement sur-représentés.

Comment fonctionnait la “discrimination positive” aux USA ?

Appliquée depuis des décennies jusqu’à un coup d’arrêt en juillet 2018, la “discrimination positive” visait à égaliser les chances des différentes races aux USA en dépit de leur différence d’intelligence.

Le SAT test est le test d’entrée dans les différentes universités américaines, chacune ayant son propre seuil. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la discrimination positive accordait un bonus ou un malus selon la race du candidat. Les candidats afro-américains se voyaient rajouter 310 points à leur score, les hispaniques 140, le score des européens n’était pas modifié et à l’inverse les asiatiques se voyaient retirer 140 points !


Evidemment ce genre de procédé va à l’encontre d’une société fonctionnelle basée sur les compétences, puisque par exemple des afro-américains avec un Q.I moyen nettement inférieur se retrouvaient enrôlés dans de bonnes universités grâce à un score artificiellement gonflé, et le diplôme d’un afro-américain n’avait plus la même valeur qu’un diplôme obtenu par un européen ou un asiatique, et les employeurs le savaient.

Q.I moyen national et “sports cognitifs”

Kirkegaard (2018) a effectué une analyse des résultats nationaux dans 12 sports cognitifs (bridge, starcraft 2, scrabble, échecs, go…) et établi une corrélation de +0,79 entre ces résultats et le Q.I moyen national.

Kirkegaard E.O.W. (2018) Is national mental sport ability a sign of intelligence? An analysis of the top players of 12 mental sports.

Q.I moyen par prénom au Danemark

Les Q.I moyens par prénom ont été obtenus pour le Danemark par E.W. Kirkegaard à partir des résultats aux tests cognitifs de l’armée.

“First names, cognitive ability and social status in Denmark” E.O.W. Kirkegaard & T.L. Madsen

Dans ce pays comme dans le restant de l’Europe, on peut noter le bas Q.I  obtenu par les maghrébins, aux alentours de 80-85.

Les Ashkénazes ont la plus haute fréquence en allèles augmentant l’intelligence

Venant corroborer les analyses de Piffer (2018), Dunkel, Kirkegaard et al. (2019) ont à nouveau montré que la fréquence des allèles augmentant l’intelligence étaient plus élevée chez les ashkénazes.

Les ashkénazes ont un plus haut score polygénique pour une haute intelligence.

Dunkel, Kirkegaard et al. (2019) “Polygenic scores mediate the Jewish phenotypic advantage in educational attainment and cognitive ability compared with Catholics and Lutherans” Evolutionary Behavioral Sciences.

Cette étude vient corroborer les hauts scores polygéniques des ashkénazes obtenus par Piffer D. (2018)

Piffer D. (2018) Evidence for recent polygenic selection on educational attainment and intelligence inferred from GWAS hits: a replication of previous findings using recent data.

Notez à nouveau comme le Q.I moyen des populations se reflète dans le score polygénique. Les populations à plus haut Q.I ont une plus haute fréquence d’allèles augmentant l’intelligence.