Emil Kirkegaard sur le Q.I, l’intelligence, l’immigration, la sélection embryonnaire…

Vidéo absolument fondamentale qui résume tout concernant l’immigration, le Q.I, l’intelligence, la sélection embryonnaire…

Emil Kirkegaard travaille pour l’Ulster Institute for Social Research. Il a déja de nombreuses publications remarquables.

Prédiction du Q.I d’un individu sur base de son génome.

L’intelligence est un trait hautement génétique et polygénique, comme la taille. De nombreux gènes sont en jeux, chacun ne faisant varier le résultat final que de quelques points ou de quelques millimètres. Un individu très intelligent aura ainsi une version favorable de la plupart des gènes augmentant l’intelligence.

L’analyse génétique est en plein essor. Des sociétés comme 23andme permettent de séquencer les parties variables de votre génome, et d’autres sociétés comme www.dna.land vous proposent d’analyser, à partir des données brutes disponibles sur 23andme, les versions de gènes (les allèles) que vous possédez pour les gènes impliqués dans l’intelligence générale. A partir de là, ils peuvent estimer votre “Q.I le plus probable”. A l’heure actuelle, seule une petite partie de ces gènes a été mise en évidence, de sorte que l’estimation possible est extrêmement peu précise.

Ci-dessous une analyse effectuée par dna.land à partir des données génétiques brutes de 23andme.

La personne séquencée possède une version favorable, augmentant l’intelligence générale, de la plupart des gènes analysés.

Ci-dessous, les 16 gènes pris en compte pour l’analyse. Ils ne sont responsables que d’une petite partie de la variance intellectuelle totale. Les autres gènes sont encore inconnus à ce jour. A noter également: la fréquence de ces gènes varie en fonction de la race des individus (colonne 6). La plus haute intelligence des est-asiatiques, des ashkénazes ou des européens est avant tout due à une plus haute fréquence d’allèles augmentant l’intelligence dans le génome de ces populations.

Avec les avancées en génétique et tandis que de nouveaux gènes impliqués dans les variations intellectuelles seront détectés, cette estimation va devenir de plus en plus précise et la marge d’erreur va se réduire. Il sera possible d’ici quelques années d’estimer avec une relative précision l’intelligence d’un individu sur base de son génome. Ceci sera également très utile pour effectuer une sélection embryonnaire préimplantatoire. Lorsqu’un couple désirera avoir un enfant, une centaine (voire d’avantage) d’embryons à un stade très précoce de quelques cellules seront développés à partir de spermatozoïdes du père et d’ovocytes de la mère. L’ensemble de ces embryons seront rapidement séquencés et celui avec la plus haute fréquence d’allèles augmentant l’intelligence sera sélectionné et implanté dans l’utérus maternelle. Cette procédure permettra d’augmenter significativement l’intelligence de génération en génération.

https://www.intelligence-humaine.com/genetique-intelligence/

Prédiction du QI et du niveau d’éducation à partir du génome !

Il devient possible de prédire, chaque jour de façon un peu plus précise, un nombre considérable de paramètres sur base du génome.

Ci-dessous, estimation des résultats au test GCSE (un examen passé à 18 ans en Angleterre) sur base du score polygénique.
Notez qu’il est ainsi possible de prédire au stade embryonnaire quel individu est susceptible d’obtenir les meilleurs grades ! Les gènes impliqués dans ces résultats codent avant tout pour une haute intelligence (QI) mais également pour des traits de personnalité avantageux (conscientiousness…).

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Image ci-dessus extraite de “Blueprint, how DNA makes us who we are” (2018) Robert Plomin.